Ce troisième atelier-débat propose une réflexion sur la route migratoire de la Méditerranée centrale, devenue ces dernières années la plus meurtrière du monde. Elle pose aujourd’hui des défis humains, politiques et économiques à tous les pays de la région. Les acteurs humanitaires de la société civile et, de manière générale les citoyens engagés dans la solidarité, se trouvent aux prises avec des situations dramatiques, sur terre comme en mer. Ils sont en outre de plus en plus confrontés à des extrémismes violents et à des sociétés où les crispations et la peur se répandent. La criminalisation de la migration, tendance de fond des 40 dernières années en Europe, s’est ainsi progressivement étendue à l’humanitaire et à la solidarité.
Face à ces menaces de remise en cause des conventions internationales sur les droits humains, quel plaidoyer est-il aujourd’hui possible ? Quelle stratégie collective pour construire des alternatives aux extrémismes violents ?
Ces débats s’appuieront sur quatre interventions spécifiques et complémentaires, issues des sociétés civiles tunisiennes, libyennes et françaises et de la recherche en Sciences Humaines :
- Jean-Yves ABECASSIS, Bénévole de SOS MEDITERRANEE, depuis 2015, membre du conseil d’administration et du bureau, responsable de la sensibilisation.
- Jamel MSALEM, Président de la Ligue Tunisienne des Droits de l’Homme (LTDH)
- Camille CASSARINI, Doctorant en Géographie à l’Université d’Aix-Marseille et rattaché au Laboratoire Population Environnement et Développement (LPED), composante de l’IRD
- Ramadan ALAMAMI, Procureur et assistant de programme au Cairo Institute for Human Rights Studies.
Cet atelier-débat est organisé dans le cadre de notre cycle de rencontres entre chercheurs et professionnels du développement et de la coopération, et à l’occasion de la tenue à Marseille du comité de pilotage du programme Soyons Actifs/Actives (Programme Concerté Pluri Acteurs-PCPA Tunisie).