JEAN GAUDART est médecin, spécialiste de Santé Publique et Professeur en Biostatistiques. Ses recherches se concentrent sur l’analyse de la dynamique spatio-temporelle des épidémies, en particulier du paludisme et du choléra. Il a notamment développé des modèles mathématiques pour évaluer les relations entre la transmission, du paludisme en particulier, et de différents facteurs tels que l’environnement, le comportement économique et la mobilité.
Il collabore étroitement et depuis environ 16 ans avec le Malaria Research and Training Center (MRTC) à Bamako, Mali (Pr Ogobara Doumbo), et il dirige actuellement l’axe de recherche Dynamiques Épidémiques et Territoire, au sein de l’UMR912. Il est également responsable d’une spécialité du Master Santé Publique, Sociétés, Développements (Aix Marseille Université, formation à distance), avec près de 60 étudiants par an, et il est directeur de thèse pour des étudiants de doctorat de nombreux pays (Mali, Burkina Faso, Sénégal , Togo), en collaboration avec des chercheurs partenaires locaux.
MARC LESCAUDRON est actuellement évaluateur et formateur au sein de Prospective et Coopération. Il a été responsable de programmes de renforcement des capacités des acteurs locaux en Afrique de l’Ouest, en Méditerranée et en Amérique latine pendant 14 ans. Dans ce cadre, il a été en charge des études de faisabilité, de la conception et de la supervision des programmes.
Titulaire d’un DEA d’Histoire des Relations Internationales à la Sorbonne et à l’Universidade Federal da Bahia (Brésil), d’un Master 2 en sociologie des organisations de développement à l’IEDES (Institut d’Etudes du Développement Economique et Social- Paris I Sorbonne) et d’un Master 2 Action et Droit Humanitaires à Aix-Marseille-Université, enseignant vacataire à la Sorbonne- IEDES, à l’IEP de Grenoble et à l’Université d’Aix-Marseille depuis 2007, il pratique les principes de la pédagogie active et maîtrise les outils de l’analyse institutionnelle participative .
Enfin, il a commandité et conduit des évaluations pour plusieurs ONG et organisations internationales en Afrique, en Méditerranée et en Asie.
Marie LEPINE est médecin, spécialiste en psychiatrie. Elle a exercé et exerce la direction médicale de divers établissements pédo-psychiatriques dans le champ social et médico-social. Les addictions ont été également un champ d’exercice au sein de diverses structures de prises en charge dont l’une à Sfax, Tunisie. Elle a été chargée d’enseignement de la Faculté de Marseille pour cette thématique. Toujours dans ce même champ, elle est actuellement praticien attaché de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Marseille en milieu pénitentiaire. Elle a exercé la mission de médecin certificateur dans le cadre de la requête de titre de séjour « étranger malade » auprès de l’A.R.S. Elle a assumé la référence technique d’une action de renforcement des compétences nationales en santé mentale à Nouakchott, Mauritanie, de 2009 à 2014.
Caroline BODIOU est actuellement gestionnaire en Ressources Humaines à Aix-Marseille Université depuis 2014 où elle est en charge de la gestion de carrière et gestion financière du personnel AMU. Elle a été formatrice en bilans de compétence pour un public en transition de carrière. Elle a été bénévole au sein d’associations humanitaires en France et au Népal. Elle a également occupé au sein d’entreprises commerciales des postes de gestionnaire financière et responsable grand comptes multimédia. Elle a un master de gestion de l’entreprise.
Bénédicte GASTINEAU est démographe à l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD). Elle est membre du Laboratoire Population Environnement Développement (LPED, Aix-Marseille Université – IRD, UMR 151), dont elle assure la direction (2018-2023). Elle enseigne l’analyse démographique dans le Master Mathématiques appliquées aux Sciences sociales d’Aix-Marseille Université et à l’Université Catholique de Madagascar.
Ses recherches portent principalement sur les dynamiques démographiques dans des espaces ruraux africains (Tunisie, Madagascar, Bénin) où l’accès aux ressources naturelles est contraint. Elle analyse les changements et les permanences dans les comportements démographiques des ménages et des individus (fécondité, migration, co-résidence…) au prisme notamment des relations de genre. Elle s’intéresse également aux liens entre les (dé)croissances démographiques et les changements climatiques et environnementaux au niveau global.